Pré-ouverture réussie

Paul Vachon et son « jeune » frère André
qui habite toujours à Dunkin. 
Toutes les photos : Charles Constantin
Paul Vachon, ex-lutteur professionnel et ancien résident de Dunkin, voisin de Glen Sutton, accompagné de son frère André, le plus jeune des sept garçons de cette famille de treize enfants, a inauguré ce samedi 11 juin la nouvelle exposition temporaire du Musée des communications et d’histoire de Sutton qui porte sur cette célèbre famille, et tout particulièrement sur Maurice «Mad Dog», Vivian (leur sœur), Luna (sa fille) et lui-même.

Paul Vachon, grand conteur. Le point
de presse a été capté sur Facebook. 
On peut l'écouter intégralement
 en cliquant ici.
Très en verve, Paul Vachon a raconté plein d’anecdotes sur sa vie de lutteur, ses milliers de combats ici au Québec, mais aussi aux USA et partout sur la planète, parfois en solo, parfois en duo (près de sept ans) avec son frère Maurice. «On m’a un jour invité pour lutter en Australie, j’y suis resté quatre ans!» a-t-il entre autres raconté. 

Paul Vachon et Richard Leclerc.
Richard Leclerc, président du musée et concepteur de l’expo, a admis que lorsqu’il a appelé Paul «The Butcher» Vachon à la fin de l’été 2015 pour lui demander la permission de faire une exposition sur «Mad Dog», le lutteur lui a répondu, avec sa voie rauque : «Comment ça juste sur mon frère? On l’a gagné ensemble le championnat en équipe de l’American Wrestling Association!» 

Une partie du prêt du Wrestling Hall of Fame,
de Wichita Falls, au Texas, et quelques invités.
Impressionné par son interlocuteur, Richard Leclerc a compris à ce moment que l’un n’allait pas sans l’autre! Et il ne l’a pas regretté, car Paul a été d’une aide incommensurable, d’abord pour fournir plein d’informations, mais aussi pour entrer en communication avec John Mantell, ex-lutteur aujourd’hui président du Professional Wrestling Hall of Fame, à Wichita Falls au Texas, qui a prêté au musée plein d’artéfacts, d’affiches et de photos sur la famille Vachon. Les deux frères ont d’ailleurs été intronisés en 2004 dans ce temple de la renommée de la lutte, ainsi que Vivian, The Wrestling Queen, en 2015. Lors de la réouverture en mai dernier, Paul, seul survivant des quatre lutteurs et qui était un des invités d’honneur, a proposé qu’on reconnaisse aussi sa fille Luna, ce qui ne devrait pas tarder selon lui.

Richard Leclerc, Bertrand Hébert, Paul Vachon et Pat Laprade, tenant les deux
livres qui ont été très utiles pour monter l'exposition sur les frères Vachon.
Aussi de la partie les deux auteurs Bertrand Hébert et Pat Laprade, qui ont lancé en 2015 une biographie sur Maurice «Mad Dog» Vachon et qui ont permis au musée d’utiliser des extraits du livre et des photos de leur banque d’images pour raconter l’histoire de cet icône québécois de la lutte,
Une des œuvres en
vente, Le Cirque, dessiné
par Isabelle Chartrand.
qui a d’ailleurs terminé septième aux Jeux olympiques de Londres en 1948 et qui a remporté la médaille d’or aux Jeux de l’Empire britannique (aujourd’hui appelés les Jeux du Commonwealth) en 1950. Exploits dont on parle dans cette exposition et dans le documentaire «Mad Dog», l’homme derrière la bête, réalisé en 2009 par Yves Thériault et présenté au musée du 18 juin au 30 octobre 2016. 


Richard Leclerc a également présenté les œuvres d’art réalisées pour l’expo par Isabelle Chartrand, Jacques Lajeunesse, Lyse-Ann Roy et Paule Tibeault. Elles sont en vente, aidant au financement de l’exposition.

Vitrine de la Grande Guerre mondiale
Le président du musée a aussi invité tous les gens à admirer l’admirable travail réalisé par Catherine Duperron, muséologue et vice-présidente du conseil d’administration, qui a entièrement revu l’aménagement des expositions permanentes, avec l’aide de bénévoles dévoués. Les centaines d’artéfacts qui racontent l’histoire de Sutton, mais aussi du monde des communications ont été mis en valeur, intégrant aussi un coin sur la cuisinière et auteur Jehane Benoit, certainement un des personnages les plus importants de cette ville de Brome-Missisquoi. 

Finalement, on pourra aussi revoir l’expo sur Marc Favreau et Luc Durand, alias Sol et Gobelet avec les panneaux et la vidéo présentés en 2015.

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